▬ qui m'aime me suive. ABRAXAS. ♥

ma vie à commencé un certain trente avril mille neuf cent quatre vingt huit. intéressant, non ? surtout que ce fameux treize était un vendredi. j’ai toujours trouvé ça amusant moi. être né un vendredi treize. Ce n’est pas donné à tout le monde, je me trompe ? au moins, ce n’est pas banal. je ne suis pas né un premier juin, douze septembre. mais un treize avril. vendredi treize avril mille neuf cent quatre vingt huit. mon père, très superstitieux m’a toujours dis que ça me porterais malheur. je suis souvent passé sous une échelle, un escabeau. je ne suis pas mort. mais les parents, toujours inquiets pour rien. pour continuer dans les détails, je suis né à rome, en italie. ville que je porte spécialement dans mon cœur car c’est là que j’ai vu le soleil pour la première fois de mon existence. ma mère est une espagnole pure et mon père est à moitié italien, à moitié grec. pour tout vous dire, je me considère plus comme italien qu’autre chose.
mon enfance, je l’ai passé en italie. rome. ha, quelle ville magnifique, cette capitale. une chaleur horrible, je le conçois. mais quand on vit à rome, on fait l’impasse. en plus, cette ville est immense. mais elle ne fait pas si grande que ça. c’est pas comme paris. paris ; tout est en trois fois trop grand. trop de monde. trop de boutiques. trop de rues. trop de voiture. rome, c’est totalement différent. j’ai grandis dans une immense villa niché au centre de rome pourtant perdue au milieu de tout grâce à l’argent que gagnait mon père en tant qu’avocat. ma mère était une styliste connue et très appréciée à rome. elle tenait sa propre boutique et tout le monde adore y aller. luxueux, grand, spacieux, chaleureux et très frais ; idéal par journée de grande chaleur. moi j’étais souvent avec ma mère dans son magasin ou avec ma nounou, chez moi ou même dans les rues de rome, à flâner. j’étais un petit garçon épanouit et heureux. ce que je ne savait pas, c’est qu’on allait devoir quitter rome. pour l’espagne. mon père avait été muté et ma mère avait trouvé un endroit propice à la vente à madrid, capitale de l’espagne. oui, on ne fait que les capitales. au déménagement, j’avais quinze ans.
madrid. peuplé et différent de rome. je ne voulais pas partir de chez moi ; quitter rome et sa joie de vivre imminente et sa chaleur quotidienne. j’étais un peu sans vie mais je m’y faisais assez bien. j’allais à l’école, je travaillais bien mais je ne me faisais pas à la population madrilène. je ne me sentais pas à ma place. puis un jour, alors que je revenais de l’école, mon père m’annonça qu’on déménageait ; encore. je n’en pouvais plus de ces déménagements, j’en avais ma claque. et le destination était cette fois les états unis. une ville qui se trouvait près de l’université très réputée qu’était yale. j’y étais inscrit et admis. J’avais dix sept ans ans. nous démangions à new haven. super. ma mère ouvrira de nouveau une boutique et mon père continuera son métier. et bizarrement, à yale, je me sentais à l’aise, dans mon milieu avec des jeunes aussi friqués que moi. peut-être que cela jouait beaucoup.
on se retrouvait tout au soleil, sur une île où seul les gens avec beaucoup d’argent pouvait aller. nous. une île aux antilles. on s’entend tous très bien, l’ambiance est bonne. jusqu’au jour ou un meurtre eu lieu sur cette île. une certaine ebony que je n’appréciais pas plus que ça. mais vous savez, ça ne m’a pas empêché de retourner sur l’île.

litlle italy