BLUEWENN ♦ règle n1, ne jamais se fier aux apparences.

En apparence, vous pensez peut-être que je suis la blonde jolie et parfaite toujours souriante. Ce que je ne suis pas malheureusement, désolée de vous décevoir. Je n’ai pas eu une enfance facile. Oh, je vous rassure, je suis née dans une bonne famille et je n’ai jamais manqué de rien, enfin, ce serait mentir de dire ça. Mais je ne suis pas à plaindre, j’ai manqué d’amour de mes parents, mais j’ai survécu. Mes parents ne se sont jamais aimé, je l’ai toujours su. Leur mariage a été forcé par les parents de ma mère. Elle venait d’une famille modeste alors que mon père venait d’une famille très aisée financièrement. Croyez-moi, une coiffeuse et un avocat ne sont pas fait pour s’entendre. Ils se sont tout de même mariés et je crois que ce fut la pire erreur de mon père. Mais sans ça je ne serais pas là aujourd’hui donc je crois que je ne peut pas vraiment dire que j’aurais préférer qu’ils ne se rencontrent jamais. Je vais vous épargner les détails de mon enfance pas toujours rose, parce que les nombreuses disputes que mes parents ont eu ne sont pas racontables, mais vous pouvez quand même vous l’imaginer. Évidemment en ayant grandi dans une famille comme la mienne, je n’ai pas pu devenir une jeune femme saine d’esprit. Si j’avais pu vivre d’amour et d’eau fraîche je serais devenue la fille parfaite, élégante et raffinée, mais c’est tout le contraire. J’ai toujours voulu sortir des clichés, des apparences, des images toute faite qu’on peut se faire des gens. La marginalité voilà ce qui m’intéresse. Au fond, en jouant la rebelle, j’ai toujours cherché à ce que mes parents me remarque. Ma mère m’a toujours détesté, je vous l’ai dit ? Maintenant vous le savez. J’étais un enfant indigne de son amour selon elle il faut croire. Je n'étais pas la fille qu'elle avait souhaité avoir. Elle aurait voulu de la petite blonde parfaite, mais je ne l'étais pas. J'avais toujours mené ma vie comme je l'entendais. Je sortais, je m'amusais avec les garçons et j'avais des amis plus ou moins fréquentable et ça jamais elle ne l'a accepté. Mon père quant à lui était complètement différent. Je pouvais le qualifier de héros. Il avait toujours été là pour moi et il avait toujours accepté la jeune femme que je devenais. Il me couvrait souvent devant ma mère quand il ne voulais pas qu’elle me reproche encore mille et une choses. Les mots prononcés par Ebony résonnent toujours dans ma tête. Mon père s’était suicidé. Ma mère avait préféré me dire qu’ils nous avaient abandonnés. Il l’avait quitté elle, pas moi. C’était entièrement de sa faute s’il avait quitté ce monde. Elle lui reprochait toujours quelque chose et ne pouvait pas passer une heure sans lui crier des insultes. Il m’avait toujours dit qu’il la supportait uniquement parce qu’il ne voulait pas me laisser seule avec elle. Mais il l’avait fait. D’un coté, je ne pouvais pas lui en vouloir, de l’autre je ne comprenais pas du tout son geste.

- Tu as fait quoi ? - J’ai tenter de mettre un produit chimique trouvé dans le fond d’une armoire dans le café de ma mère. - T’es folle ou quoi ? - Je déteste ma mère et tu le sais. - Pourtant c’est une dame bien charmante. Enfin, que tu l’aime ou pas, c’est pas une raison pour tenter de la tuer. - Oh, il ne s’est rien passé, c’était son café de la veille, elle l’a jeté au lavabo tout simplement. - Tu as eu de la chance crois-moi. Ebony était la seule à savoir que j’avais tenté de tuer ma mère. Il faut avouer que mon plan n’était pas très diabolique. Je ne l’ai quand même pas menacée avec un couteau ou un truc du genre, mais quand même. Ce soir-là, j’étais sous l’influence de drogue et je n’avais pas tout mes esprits. L’envie de tuer ma mère a toujours été présente dans mes rêves, mais de là à vouloir le faire pour vrai, c’est autre chose et je regrette d’avoir fait ça. C’est pour ça que je garde cette information secrète. Il n’est rien arrivé de grave donc personne n’a besoin de le savoir. Croyez-moi. Depuis, j’ai arrêter la drogue et un évènement comme celui-ci est loin de se reproduire à nouveau.

- Je te déteste Isaac. - Avoue plutôt que tu es folle amoureuse de moi. - Jamais de la vie. - Quand cessera-tu de jouer celle que tu n’es pas. Lâche cette stupide attitude et montre aux gens la fille que tu es vraiment. - Je suis celle que tu vois présentement. - Non, je te connais beaucoup plus que tu le pense Bluewenn. Tu n’es pas cette bitch que tu prétend être. Prouve que tu as un coeur. - Tu vas attendre longtemps mon beau. - Je suis prêt à attendre le temps qu’il faut. Aucun mec n’avait jamais agit ainsi à mon égard auparavant. Il faut dire que je ne leur avait jamais accordé beaucoup d’importance. L’amour ne faisait pas parti de mon mode de vie. Les mecs entraient et sortaient de ma vie par mon lit jamais d’une autre façon. Lui n’était pas comme les autres. Il lisait en moi comme dans un livre ouvert, tellement que j’en avais peur. Il me psychanalysait et ça m’énervait plus que tout. Je m’étais forgé cette carapace avec le temps par peur d’être blessée par la vie à nouveau et il semblait déterminer à la percer, mais cela n’arriverait pas. Je ne voulais pas lui ouvrir mon coeur, bien qu’une partie de moi en mourrait d’envie. Était-ce cela l’amour ? Je n’en avais aucune idée, n’ayant jamais vraiment vécu ce sentiment. Peut-être était-il l’homme qu’il me fallait pour découvrir ce sentiment que tout le monde décrivait comme le plus beau. C’est un chapitre de ma vie qui ne demande qu'a être écrit.

J'ai regardé Veronica Mars aujourd'hui et je suis retombée sous le charme alors je te dirais KRISTEN BELL ♥ Bien que Cassidy et Bush sont mes chouchous également (aa)

Peace Johns-Blackbird a écrit:

CASSIDY
bienvenuuuuue (aa)