Rien n'assure aussi vite la prospérité des uns que les erreurs des autres.
― Francis Bacon.
WRIGHT • NOAH • 28 ANS • ECOSSAISE • 25 AVRIL 1982 • CELIBATAIRE • HABITANT • ISLANDERS
« ANTON! » Mon premier prénom à résonner dans toute la maison quand j'avais décidé de monter sur une chaise et essayer d'attraper un fusil de mon père pour jouer. J'avais cinq ans, et j'étais obnubilé par les armes à feu que mon père prenait pour aller chasser le cerf comme il disait si bien. Ma mère m'attrapa d'un coup avant de remettre la chaise en place. Je pleurais à chaude larmes, je voulais juste jouer aux gendarmes et aux voleurs avec ma petite sœur de deux ans ma cadette.
« Combien de fois je t'ai dis que ce n'était pas un jeu?! » Le visage de ma mère était toute rouge, peut-être avait-elle attrapé la rougeole?
« Au coin! » Mes larmes n'arrêtaient pas de couler alors que je la regardais avec des yeux de chiens battus comme j'avais l'habitude de faire. Rien, ma mère me mit dans un des coins du salon et je regardais une nouvelle fois la tapisserie, à force il y avait des marques de crayons de couleurs dans chaque recoin, quelle couleur utiliserait donc aujourd'hui? Ma sœur arriva près de moi et me tendit un cookie avec une petite moue toute mignonne.
« Tu en veux? » Je pris le cookie avant de garder mon regard sur elle.
« T'es la meilleure petite sœur. » C'était vrai, c'était la meilleure de l'univers.
La pluie, rien que la pluie, que de l'eau qui recouvrait mon visage et qui mouillait mes cheveux de jeune adolescent. Un cercueil descendait dans la fosse et c'était la dernière fois que je dirais au revoir à mon père. Mort, une balle dans la tête, deux dans le cœur. Il était parti pour une mission avec son partenaire comme d'habitude sauf qu'ils se sont fait prendre au piège et il est décédé. J'avais la rage, une rage que je n'arrivais pas à contenir. Ainsi, quand je sortis du cimetière je mis un violent coup de pied dans un mur alors que ma tante essayait de me retenir. Ma mère n'était pas venue, ma mère n'avait pas supporté la mort de mon père et avait tenté de mettre fin à ses jours, elle était à l'hôpital, entre la vie et la mort, les médecins disaient que si elle se réveillait, elle ne serait plus qu'un légume. La main sur mon épaule, ma tante se dirigeait vers un glacier, comme si j'avais envie d'une glace, j'avais la rage. Des connards m'avaient enlevé mon père. Alors que je prenais place, ma petite sœur alla sur les genoux de mon grand-père et moi je restais silencieux. Pendant une heure ils discutaient, à la fin, je sortais de mon mutisme, en déclarant à l'âge de mes douze ans:
« Je serais comme papa. » Cela a lancé un froid, tout le monde a essayé de me dire que cela servirait à rien, mais je savais que quelque chose changerait. Deux jours plus tard ma mère se réveilla, elle ne parlait plus, ne nous reconnaissait plus.
J'entrais en trombe dans la chambre de ma sœur. On vivait chez notre tante depuis près de six ans à présent.
« Lennon! C'est quoi ça? » Je tendis un petit bâtonnet blanc en regardant ma sœur l'air furieux, celle-ci était calme, sans l'ombre d'un stress entrain de me regarder.
« Un test de grossesse. » « Je sais ce que c'est te fous pas de moi! T'es enceinte? » « Vas te faire foutre. » « Je ne répéterais pas ma question! » Fis-je en allant en face d'elle et de poser le test sur son bureau avant de la regarder droit dans les yeux attendant une réponse de sa part, c'est alors qu'elle murmura un oui faible. Elle n'avait que quinze ans! Ou était la petite fille trop mignonne à protéger? D'accord elle avait de la poitrine mais de là à coucher avec un mec!
« Je vais le buter! » Je sortis de la chambre, en voulant prendre la direction de la résidence où habitait son mec, un pauvre gamin qui ne savait pas garder ses spermatozoïdes là ou il fallait! Ma sœur me rattrapait avant de me rattraper par le bras.
« Attends! » « Quoi? Plus j'attends plus ton gosse grandi putain t'es vraiment inconsciente pour que tu sois en cloque? » « C'est pas lui le père. » Mes yeux se firent ronds comme des billes, j'entendis ma grand-mère au rez-de-chaussée qui parlait à ma tante, bon sang si elle entendait ça, elle allait faire une syncope. Ainsi, je pris ma sœur à part avant que l'on aille dans ma chambre.
« Comment ça pas lui le père? Tu couches avec combien de mec? » Elle ne répondit rien, j'attendais toujours rien, et là j'ai cru que j'allais tomber dans les pommes.
« Un autre, un mec marié qui a trente ans... mais il paye bien tu sais. » Sérieusement, je m'en suis jamais remis. Trois jours plus tard elle a passé une échographie, une semaine après, elle avortait, une semaine après pour ma part, je cassais la gueule du mec.
[color=forestgreen]« Noah, fait attention! » Cela me faisait bizarre que ma tante m'appelle par mon deuxième prénom. Je fis un sourire alors que pour la première fois de ma vie, j'enfilais l'uniforme de police. J'avais vingt-et-un ans. Je souriais à ma tante en terminant de boutonner ma chemise avant de m'approcher d'elle. Ses cheveux tiraient sur le gris souris et elle avait pris pas mal de rides.
« Ne t'inquiètes pas pour moi, je ferais attention. » « Je ne veux pas d'un nouveau drame. » « Tu n'en auras pas. » J'épinglais mon insigne sur ma chemise avant de voir ma sœur passer dans le couloir qui prit un pas presser. Je la rattrapais pour marcher à ses côtés et de descendre les escaliers derrière elle.
« Pressez d'aller à la faculté petite sœur? » « Tu me gonfles. » « Je t'aime aussi. » fis-je en lui ébouriffant légèrement les cheveux, je sais que ça avait le don de l'énerver.
« Je te dépose? » « La honte. » Je la regardais en bas des escaliers en tenant les clés de la voiture en main en les secouant devant elle.
« La honte? Qu'on te voit avec un bel étalon contre moi? » « Tu fais chier. » Je l'aimais ma petite soeur, elle rit légèrement, après tout, il ne restait presque que nous deux. Notre mère était dans un centre et on la voyait une fois par mois, et elle nous reconnaissait jamais...
« Bien le bonjour séduisante demoiselle... » Ce n'était pas la première fois que je croisais son regard. J'avais tellement envie d'elle, et le fait qu'elle était mariée était loin d'être un problème. Enlevant mes lunettes de soleil je la regardais au plus profond de ses yeux avant de faire signe au barman d'apporter deux cocktails.
« Tu es encore là toi? » « Je t'ai dis que je ne laissais pas tomber pour si peu. » « Le si peu, est mon mariage. » Je ne répondis rien, m'asseyant à côté d'elle avant de lui tendre son verre.
« Ne dis pas que cela te dérange de passer du temps en ma compagnie. » J'étais attirée par elle comme un aimant. Elle était belle, séduisante et extrêmement bien foutue.
« Et ton mari? » « Pourquoi cela t'intéresse? » « Oh pour rien... »Ebony Johnson m'a vu tué un mec. Le pire c'était que c'était un criminel, il a pas voulu se rendre et voilà... Mais elle n'a rien voulu croire, pour elle j'ai tiré sur lui c'est tout et le pire c'est qu'elle me faisait chanter, mais j'en avais rien à faire... Sauf qu'à force, je l'ai frappé. Ça craint, elle m'a encore plus menacé. Depuis, je ne sais plus trop quoi penser...
LIVEJOURNAL | Eh eh je m'appelle Amélie plutôt connu sous le pseudo de Microwave x). J'ai 19 ans et oui j'approche de la vingtaine ah ah >< mais je suis pas vieille hein ><. Je suis dans les Pays de la Loire à 50 km de la mer xD. Cet après midi j'ai été voir Kiss & Kill et c'était troooop tooooop. J'ai plus faim depuis cet aprem pour cause de kebab et de glace xD et là... Bah j'arrête pas d'éternuer vu que mon père tond sa pelouse ><. |
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