Lesley-Hayden Sullivan { finished }

L'amour c'est beaucoup plus que l'amour.
― Jacques Chardonne.

SULLIVAN • LESLAY-HAYDEN • 32 ans • AMÉRICAIN AVEC ORIGINES IRLANDAISES • 5 JUILLET 1978 • CELIBATAIRE • HABITANT • ISLANDERS

Les gens le voient comme un jeune type arrogant sous prétexte qu'il a de l'argent. Mais certains l'apprécient, il n'est pas vraiment du genre à ne pas faire attention à vous sous prétexte que vous n'avez qu'une seule carte de crédit dans votre porte-feuille. Quand on le connait et qu'on veut bien l'approcher sans le juger, c'est un jeune homme tout à fait agréable, peut être un brin trop actif et joueur, mais sympa.
People Magazine, RFG

Who I am

The story of my life

4 Février 2009

Lesley-Hayden Sullivan est le fils d'un milliardaire et assuré d'avoir la totalité des biens en héritage et il en profite donc, le dépensant déjà, peut être pour certains, outre mesures, mais son père aurait aussi bien pu être millionnaire qu'il aurait encore eu assez de sous pour son propre plaisir et celui de sa femme. Lesley dépense donc en mesure de ce qu'il a – ou de ce que son père a en l'occurrence – mais bien sûr, pour le commun des mortels, on se demande si son argent ne vient pas d'un puits sans fond pour après être jeté par les fenêtres par notre bel Apollon.
Aujourd'hui, nous nous trouvons à l'hôtel où il réside actuellement. Il est sans compter que la plupart d'entre vous – si vous pouvait se mettre au féminin, il est probable qu'on l'aurait mis sans une once d'hésitation donc : - vous mesdames, l'avez vu sur des couvertures de magazines people car bien que Lesley ne fasse rien de spécial que s'éclater et profiter de la vie, vous êtes pas mal à l'avoir repéré sur la plage durant ces beaux derniers jours ensoleillés.
À la veille de son anniversaire, nous allons essayer d'en savoir plus sur sa vie au cours de cette interview. En espérant bien sûr qu'il daigne nous répondre, mais avant tout de quitter sa planche de surf pour revenir se promener dans le hall si luxuriant de cet hôtel.

Southport, Australie.

Mon photographe est sorti depuis quelques minutes maintenant et me voilà en tête à tête avec un cocktail dont je ne connais même pas le nom. Soudain, Pierce – mon photographe – arrive en courant et se jette sur la banquette à mes côtés. Lesley rentre de la plage.
C'est un jeune homme aux cheveux châtains clairs et à la peau halée qui fait éruption dans le hall, ses tongues de marque claquant sur le sol et les Ray Ban remontées sur le front. Je me lève et m'approche, les jambes tremblantes sous mon paréo et l'aborde. Voilà ce qu'il en sera ressorti de tout ça :

« Salut. Hum, quoi? Une interview? QUAND? MAINTENANT? Ah mais naaaan... Oui bon, tant pis alors. On commence? »

C'est ainsi que débuta notre interview, de retour sur la banquette, Lesley-Hayden Sullivan devant moi, confortablement installé et tout à fait à l'aise, les cheveux encore humide et un peu de sable entre les orteils.

 » Vous voulez que je vous raconte ma vie? Vraiment? Je suis pas si égoïste pour raconter ma vie à un magazine. Et puis qui est-ce que ça intéresse? Vous n'allez pas me faire croire que l'histoire de ma vie – on dirait le Roi Lion, c'est marrant [ndlr : il rit] – vous fera vendre plus d'exemplaire que d'habitude. Naaan. Demandez plutôt à Madona, c'est mieux. Ou à Bill Gates, oui! Lui c'est vraiment celui qu'il faut interviewer, ou mon cher père. Après tout, c'est au cours de sa vie à lui qu'il a joué les bons coups pour se retrouver à la place qu'il est. Mais je ne suis que son gamin, et papa est loin de prendre sa retraite!
Comment ça, ma vie intéresse d'avantage les lectrices que celle de mon père? [il rit plus fort] En dehors du fait que je passe mon temps à ne pas travailler, il n'y a rien de bien passionnant. Oh, non pas que ma vie ne me passionne pas, loin de là, mais pour des gens qui ne me côtoient pas, ça n'a pas grand intérêt, si je vous assure!

Au bout d'un certain temps, Lesley s'est décidé à nous compter l'histoire de sa vie (c'est vrai que ça ressemble au Roi Lion).

 » Eh bien, commençons par le commencement. Je suis donc né un 5 février. En 1978, il faisait froid, comme il doit faire froid à New York en ce moment. Enfin bref, mes parents étaient très heureux. Mon père peut être encore plus, de ce que j'ai cru comprendre et de ce qu'on m'a dit de ça – après tout, je ne m'en souviens pas! - mon père avait donc un héritier, et quelqu'un pour propager le nom des Sullivan. En espérant qu'un jour j'ai des enfants dont au moins un garçon. Enfin bref, ce n'est pas du tout d'actualité.
J'ai été bien élevé, à la fois par ma mère que par une nourrisse puisque mon père travaillait toujours beaucoup. Au début, il ne faut pas croire qu'il avait autant d'argent qu'aujourd'hui. Il ne possédait qu'une ou deux entreprises et depuis, son capital doit s'élever à au moins une dizaine si je me souviens bien. Il suffit d'aller voir sur Internet.
J'étais très bon élève à l'école, puis au collège et au lycée. Je suis ensuite rentré dans une faculté privée de management pour suivre les traces de papa. La première année, il faut avouer que j'ai un peu fait n'importe quoi, comme à peu près tous les étudiants en première année d'études supérieures.
Après, j'ai obtenu mon diplôme, plus une année complémentaire en langues étrangères. Depuis, j'ai passé quelques années à apprendre comment mon père gérait son petit empire pour être digne de lui succéder quand il deviendra gâteux. [rire] Ensuite, et bien j'ai mené un train de vie comme vous le voyez actuellement. J'ai fait beaucoup de sport, des arts martiaux pour le bien être intérieur aussi, j'ai appris à tirer et à piloter un avion. Je me débrouille pas mal et je compte même m'acheter un petit chasseur (mais il faut garder ça secret). Rassurez-vous, je ne compte pas l'équiper avec des armes. C'est juste la vitesse et la technologie qui m'intéresse. Et comme en plus mon père a une filière dans l'armée de l'air... Enfin bref. Si je continue, je risque de vous dévoilez des secrets défense.
Au fait, si l'armure d'Iron Man existait, soyez sûrs qu'elle serait en ma possession! [sourire pensif]. Oui, j'aime beaucoup ces comics.
Enfin voilà. C'est tout ce qu'il y a à savoir sur moi. De temps en temps je retourne à la maison pour régler des affaires dont papa veut que je me charge et voilà.

Pour en finir avec cet article, on dira donc que Lesley-Hayden Sullivan n'aime pas trop parler de lui, pas narcissique pour tout l'or du monde, on en apprend un poil plus sur lui, mais à y réfléchir d'avantage, il n'a révélé de plus que ce qu'on peut trouver sur Internet – ou pas beaucoup plus –. Ci-dessous, en encadré, ses passes-temps favoris.

Interview par Hélène Kordwaski.

How to spend time

	Passe-temps : partir à la recherche des choses qui aiguisent sa curiosité :
	le surnaturel : en effet, tout ce qui sort un peu de l'ordinaire l'attire comme un aimant. Il aime venir voir ce qui peut se passer dans les endroits où il a appris qu'il se passait des choses louches. Ce n'est pas tellement qu'il recherche le grand frisson, c'est de la curiosité, de la fascination même si l'on puis dire. Il mène sa petite enquête, parfois à force de pots de vin, et tient un journal uniquement sur cela.
	les safaris : bien sûr, il ne chasse pas d'animaux en voie de disparition, et rarement des grands prédateurs, ou si il le fait, c'est quand il aide des vétérinaires à les attraper pour vérifier leur bonne santé. C'est un très bon tireur, et le fait d'aider les vétérinaires lui permet de jouer d'une pierre deux coups comme on dit : aider une cause mondiale bénévolement et profiter d'un de ses hobbies préférés.
	les tornades et autres phénomènes climatiques : Seth est ce qu'on pourrait appeler un chasseur de tornade à temps partiel. le pilotage d'avions de chasse, les sports extrêmes et la moto : notre jeune ami a une vision, une santé physique (aussi bien que mentale) et des réflexes frôlant de très près la perfection, ce qui – il faut l'avouer – est plutôt pratique pour ce genre de hobbies.
	Spoiler: les sciences (génétique et physique quantique principalement) : Son père possède plusieurs entreprises et industries ainsi que des laboratoires qui travaillent sur avec ces sciences (mais il en possèdent d'autres qui font autre chose aussi) mais c'est cette branche qui intéresse le plus Lesley.

What am I doing here?

J'habite à Saint-Barth depuis plus de six mois. C'est un record pour moi qui changeais très souvent d'endroit. Mais je crois que je vais encore rester ici pendant un moment. Je sais qu'il y a beaucoup de gens qui se sont demandé pourquoi j'étais venu habiter ici alors qu'il y avait eu ce meurtre terrible au cours de l'été dernier. Non, je ne suis pas passionné de macabre, rassurez-vous. C'est juste que je ne vois pas pourquoi ne pas habiter ici sous prétexte qu'il y a eu un meurtre. De plus, je ne suis pas vraiment typé profil de la victime...
Et puis il y a eu la nouvelle fournée d'étudiants. Parmi eux il y avait Louise-Rose Hastings. Très jolie demoiselle. Je ne sais pas pourquoi, mais je me suis très vite attaché à elle. Je tiens beaucoup à elle et dans mes moments de doute, je ne sais pas quel est le réel sentiment que j'éprouve pour elle. La différence d'âge n'aidant pas, j'ai peur de la blesser. Tellement peur de faire quelque chose de travers. Même si je m'estime encore jeune mentalement... Ce n'est plus pareil quand on tombe amoureux, n'est-ce pas?
Ce qui est sûr, c'est que je ne veux pas la perdre. Et ce mot étrange signé EJ fait se contracter les tripes dans mon estomac à chaque fois que je pense que Louise risque quelque chose...

LIVEJOURNAL

Moi c'est Sandrine, mais je suis connue sur internet (forums autres que RPG, deviantart, livejournal, wordpress) avec le pseudo Ryn90. J'vais avoir 20 ans dans une semaine et il faut remercier Louise car si elle n'avait pas fait un scénar avec Jude, j'aurais peut être jamais entendu parler de ce forum ^^ .